Illustrations dans FishBase


La table PICTURES

Un dicton bien connu affirme « Un dessin vaut mieux qu'un long discours » ou « Une illustration vaut mieux que 1 000 mots ». Une illustration comprimée dans FishBase occupe environ 40 000 octets d'espace de stockage ; un mot exige environ 8 octets. Dans FishBase, une illustration a donc une valeur d'environ 5 000 mots.

Statut

Quoi qu'il en soit, FishBase contient actuellement plus de 15 000 illustrations de poissons. Ces illustrations consistent en 478 pictogrammes de famille, 394 dessins en couleur d'espèces, plus de 6 000 dessins en noir et blanc scannés, plus de 7 000 photos en couleur ou diapositives scannées, 150 dessins d'alevins, 5 planches d'œufs, 267 représentations peu ragoûtantes des maladies, et, pour les philatélistes, plus de 300 timbres.

Les illustrations varient en apparence et en qualité, dues aux manières différentes dont elles ont été obtenues à savoir :

  1. scannées en noir et blanc, sans traitement postérieur ;
  2. redessinées (et généralement simplifiées), puis scannées, avec un ‹ nettoyage › postérieur, de l'illustration informatisée, pixel-par-pixel ;
  3. comme dans (2), mais avec une colorisation postérieure de l'illustration noir et blanc ;
  4. scannées avec 16 nuances de gris ;
  5. scannées en couleur, avec une résolution de 640 x 480 pixels.

Les illustrations résultantes sont classées de (5) à (1) en terme d'esthétique, la première catégorie étant parfois de si mauvaise qualité que non seulement nous vous prions de nous en excuser, mais aussi nous promettons qu'elles seront graduellement remplacées.

En revanche, bien plus de 2 000 photos sous-marines, principalement l'œuvre de J.E. Randall, sont d'une réelle beauté, à tel point que nous connaissons des personnes qui les utilisent comme diaporama de fond d'écran.

Nous avons utilisé le format GIF pour comprimer les dessins noir et blanc et en nuance de gris ; nous avons utilisé le format JPEG pour comprimer environ 20 fois les photos en couleur scannées. Si votre ordinateur supporte seulement 16 couleurs, les photos paraîtront surréalistes ; 256 couleurs semblent déjà plus acceptables et 65 000 couleurs donnent la meilleure définition. Le revers de cette technique est que la décompression peut prendre quelques secondes, dépendant de la puissance de votre processeur (environ 5 s sur un Pentium 100).

Crédits

Les illustrations dans (2) et (3) sont dues à R. Cada et R. Atanacio ou aux volontaires (particulièrement Magnus Olsson-Ringby) ; la plupart des timbres sont dus à Ilya Pauly, une autre volontaire (voir ‹ Timbres de poissons ›, ce volume).

Les illustrations de types (1), (4) et (5) sont créditées à leurs sources originales de trois manières :

a) par le nom de l'auteur de l'illustration, c'est-à-dire, l'artiste qui a dessiné l'illustration originale, et/ou l'auteur ou les auteurs de l'article ou du livre où l'illustration est parue ;

b) par le nom du photographe ;

c) comme dans (a) et (b) précédé du nom de l'institution qui possède le copyright de l'illustration (par exemple, FAO/P. Lastrico) ;

d) par le mot ‹ d'après › (‹ after ›) suivi de l'auteur comme dans (a).

En outre, les illustrations extraites des publications de la FAO sont étiquetées ‹ FAO › dans l'illustration elle-même.

Les cas (a), (b) et (c) font référence aux illustrations pour lesquelles nous avons l'autorisation explicite d'utilisation. Le cas (d) fait référence aux illustrations pour lesquelles une telle autorisation ne pourrait pas être obtenue, comme pour celles (sans copyright) du regretté H.W. Halbeisen, un ami proche de l'un de nous (RF), ou pour lesquelles le copyright est périmé comme pour les publications anciennes.

Bien évidemment, nous invitons les collègues à nous envoyer des fichiers images pour les intégrer dans FishBase. De plus, nous sommes intéressés à obtenir l'autorisation pour utiliser plus de photos publiées ou des collections de diapositives accompagnées de bonnes identifications taxinomiques. Nous espérons que les moyens décrits ci-dessus pour rendre dûment le crédit aux auteurs de telles illustrations ou dessins sont appropriés, et nous apprécierions vos suggestions d'amélioration si vous êtes d'un avis différent.

Avec notre système actuel, nous pouvons traiter jusqu'à 60-80 diapositives ou photos par jour, et avec la compression au format JPEG, l'espace de stockage n'est plus vraiment un facteur limitant. Donc, pour chaque espèce dans FishBase, nous aimerions disposer d'un dessin morphologique, de la photo d'un spécimen mort, d'une photo ou d'un dessin sur un spécimen qui montre les couleurs sur le vivant (en aquarium par exemple), et d'une photo sous-marine qui présente le poisson dans son environnement naturel. Des photos additionnelles peuvent être attachées à la table OCCURRENCES (ce volume), si elle est accompagnée d'une date et d'une localité. Actuellement, plus de 100 collègues, et plus particulièrement J.E. Randall, nous ont fourni leurs diapositives, à la condition qu'ils restent propriétaires du copyright et que FishBase ne contienne que des illustrations scannées à basse résolution (100-500 dpi). Les collaborateurs reçoivent bien sûr une copie gratuite de FishBase et ils peuvent utiliser une option dans le menu diaporama ‹ Slide show › pour voir (et montrer !) leurs photos ; en d'autres termes, nous avons créé un archivage informatisé à leur intention, qui, étant largement diffusé, fait donc connaître leurs photos (voir www.fishbase.org/search.cfm).

Note

Quelques-unes des illustrations (diapositives) scannées semblent quelque peu brouillées à cause d'un fonctionnement défectueux de notre premier scanner. Nous sommes en voie de les remplacer progressivement.

Comment voir des illustrations

Pour voir une illustration de l'espèce courante, cliquer sur l'icône ‹ poisson › dans les vues SPECIES, FAMILY, LARVAE, ou EGGS. Pour activer des diaporamas, cliquer sur le bouton Pictures dans la fenêtre MAIN MENU, ou jouez au Fish Quiz qui affiche des pictogrammes des familles et des photos.

Remerciements

Nous remercions le précédent artiste de FishBase, Roberto Cada, pour la réalisation de la plupart des dessins en couleurs, la FAO et son Fisheries Data and Identification Programme pour l'autorisation d'utiliser les dessins extraits de plusieurs catalogues et de fiches d'identification, P.C. Young pour l'autorisation d'utiliser des photos et des dessins de plusieurs publications du CSIRO, John E. Randall, pour son autorisation de nous laisser scanner ses diapositives à basse résolution, le New Zealand Fishing Industry Board, I.G. Baird, T. Gloerfelt-Tarp, K. Sainsbury, K. -T. Shao, P.C. Heemstra pour l'autorisation d'utiliser les photos dans leurs livres sur les poissons de la Nouvelle Zélande, l'Indonésie, l'Australie, Taïwan et l'Afrique de Sud, D. McPhail pour ses dessins des poissons de la Colombie Britannique et beaucoup d'autres collègues pour l'autorisation d'utiliser des ensembles plus petits de leurs illustrations (voir la section générale sur les ‹ Crédits ›, ce volume). Les noms de tous les collaborateurs sont indiqués dans la table COLLABORATORS (ce volume) aussi bien que dans la liste qui permet de sélectionner les photos par le bouton View pictures by photographer [voir des illustrations par photographe].

Rainer Froese, Rachel Atanacio et Daniel Pauly

Timbres de poissons

Les timbres, dont la raison d'être initiale était d'attester l'affranchissement, ont eu très tôt des objectifs annexes, dont celui d'affirmer les entités émettrices à travers la diffusion de leur art, de leur histoire ou de leurs ressources naturelles par exemple.

Les poissons constituant une des ressources naturelles importantes de nombreux pays, et étant de plus très décoratifs, il était inévitable qu'ils finiraient comme thème pour les timbres. En effet, une image préludant ce que serait le timbre et représentant la morue (Gadus morhua) a été publié dès 1755 dans la colonie du Massachussetts, pendant que le premier vrai timbre encollé qui représente un poisson, et de nouveau une morue, a été édité en 1865 à Terre-Neuve (Eschmeyer et Bearse 1974). De nos jours, il y a tant de timbres en couleurs de poissons que pour quelques pays au moins, ils peuvent être utilisés pour illustrer des livres entiers (voir, par exemple, Hong 1994 ; Van Tiggelen 1995).

Le premier inventaire global des timbres de poissons, dû à Bearse et al. (1977), pour la période allant de 1865 à 1975, regroupe aussi des inventaires antérieurs parus dans le journal spécialisé Bio-Philately. Bearse et al. (1977), qui ont aussi recensé les timbres relatifs aux pêcheries, ont utilisé la classification suivante :

a) le poisson est le thème central (que le timbre représente aussi un chef d'état ou non) ;

b) le poisson constitue seulement une partie du dessin (avec ou sans chef d'état) ;

c) le poisson est un dessin stylisé ou une partie mineure du dessin ;

d) aucun poisson n'est montré (mais un motif apparenté l'est).

Seuls les timbres qui appartiennent à la catégorie (a) sont inclus dans FishBase, à la condition qu'ils puissent être directement assignés à une espèce valide dans FishBase, soit parce que son nom ou un synonyme est indiqué sur le timbre, soit parce que l'espèce est facilement identifiable sur le timbre lui-même.

L'intégration de ces timbres comme illustrations de FishBase permet aux philatélistes avertis de s'informer sur les poissons qui sont représentés sur leurs timbres, lesquels vont du guppy au requin-baleine pour la taille et des requins aux balistes pour la taxinomie. Les philatélistes apprécieront aussi l'exactitude taxinomique fournie par FishBase, qui surmonte un problème qui a jusque là gêné la classification des timbres de poissons (voir Bearse et al. 1977). Les autres utilisateurs de FishBase apprécieront également la beauté des timbres de poissons, rivalisant souvent en cela avec les photos sous-marines. À cet effet, les timbres de poissons dans FishBase ont une taille plein-écran ou presque. Les timbres de poissons inclus dans FishBase 99 (› 300), surtout issus de la collection de la famille Pauly, ont tous été individuellement scannés et traités par le logiciel PhotoStyler pour rehausser le contraste. Plusieurs timbres d'autres sources ont été récemment ajoutés par M. Vakily.

Pour l'instant, ces timbres sont accessibles par le bouton Pictures de la fenêtre MAIN MENU, ou par la table SPECIES, et sont à la fin des séries taxinomiques des dessins et des photos.

Nous prévoyons d'étendre notre traitement actuel et d'intégrer à terme tous les timbres satisfaisant notre critère de sélection (voir ci-dessus), soit environ 1 500. Cependant, la progression sera lente étant donné que le projet FishBase n'a pas la mission expresse d'assigner un personnel régulier à cette activité : l'achèvement rapide de ce projet, pour autant qu'il aboutisse, dépendra donc des volontaires (tel que le premier auteur).

Les offres de collaboration sur ce sujet, y compris l'envoi de fichiers contenant des informations philatéliques qui pourraient compléter les illustrations scannées, ou des offres de prêter des timbres pour les scanner, ou de fournir les images déjà scannées devraient être adressés à Michael Vakily (m.vakily@cgiar.org).

Remerciements

Nous remercions Adrian Ma. Guerrero pour avoir transformé le paquet d'enveloppes de Daniel Pauly en une collection ordonnée de timbres, la base du travail commenté ici.

Références

Bearse, G.A., W.F. Stanley, M.S. Raasch, U. Stahl et E.O. Bookwalter. 1977. Part I. Fishes, fishing and fisheries on stamps of the world, p. 3-91. In Lower vertebrates : fishes, amphibia and reptiles on stamps of the world. American Tropical Association Handbook 91, Milwaukee.

Eschmeyer, W.N. et G.A. Bearse. 1974. Fish on stamps. Pac. Disc. 27(5) : 1-8.

Hong, M-S. 1994. Fishes in stamps. Taiwan Provisional Fishery Bureau, Taipei, Taiwan. 184 p.

Van Tiggelen, J. 1995. The world down under. Australia Post, Canberra. 40 p.

Ilya Pauly et Daniel Pauly